De Haydn à Mahler en passant par Beethoven et Brahms, le genre de la symphonie est pour ainsi dire synonyme de « musique viennoise ». Dans cette généalogie s’inscrivent deux autres géants, Mozart et Bruckner. À un siècle de distance, ils représentent des styles bien différents : le charme et la vivacité pour Mozart, l’intensité et le grandiose pour Bruckner. Mais, dans son antépénultième symphonie, Mozart adopte une majesté et une tension inhabituelles, comme une prémonition de son opéra Don Giovanni. Une manière idéale de préparer à la Quatrième de Bruckner (si justement sous-titrée « Romantique » par son auteur), partition brûlante de lyrisme et d’éclat, qui nous réserve en guise de troisième mouvement une partie de chasse hallucinée.

Au programme

Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie n°39

Anton Bruckner
Symphonie n°4,
« Romantique »